Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
Affiliés à la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO), nous organisons des compétitions officielles en Essonne.

 

 

Les actus du COPS91

Ou les tribulations du COPS dans le Jura
Article de Damodile
5 et 6 janvier, première des trois Ski’O de la saison 2013. Pour les résultats, n’étant pas une habituée des listes, je vous renvoie vers le site approprié.
10 COPS participants = record de l’Ile-de-France le dimanche (contre 7 du Go78 et 4 du 77), dont la famille Berthier au complet, qui venait de passer une semaine sur les pistes. Lolo était donc très affûté et ses « nénettes » en pleine forme. Egalement présents Blandine (obligée, Cachou-Cachou étant le traceur de la LD) au terme d’une semaine d’entraînement intensif avec le CSMR (34 inscrits), les Ediar super entraînés (mais un peu fatigués) après 10 jours en Autriche ; les Ammerich étaient donc les moins prêts de la bande des Poulettos.
Samedi - Glisses et dérives préliminaires
Il avait un peu neigé dans la semaine mais, si le blanc était partout samedi au-dessus de Prémanon, le marron-vert prédominait en revanche au-dessus des Rousses : les équipes de l’organisation ont passé beaucoup de temps jusqu’à dimanche matin pour pelleter de la neige sur les parcours du sprint et tous les Vosgiens, Comtois et Rhône-Alpins avaient apporté leurs skis-cailloux.
Dès samedi matin, nous étions sous le soleil des pistes de Lamoura, pour une heure de mise en jambes.

Nouvelle composition de Fred après ses nouveaux repérages.
Que j'ai agrémenté de quelques images.

Première strophe
 
Dans le creux d'une plaine, une nappe d'eau des pluies récentes couverte de vanneaux qui lui donne une allure de laisse de mer parcourue d'huitriers-pies.
 
Une forêt rendue vivante par le crissement des feuilles de charmes séchant au soleil, l'eau dévalant un thalweg. Un flanc ensoleillé couvert d'un taillis de bouleaux blancs parsemé de pins sombres, sur un lit de fougères rousses, parsemée de pins sombres qu'un ancien chemin creux descendant un flanc le long d'une ancienne carrière.
 
 
 
Dans une plantation de jeunes chênes, un unique chêne pluricentenaire, trois fois mon embrasure, mort depuis une décennie, au tronc sans écorce, aux branches mortes montant au ciel, feux d'artifice ,  quelques grosses branches trainent au sol, membrures d'un géant déchu., laissé en place pour que son vieux bois devienne une oasis de vie.
 
 
 
Un chemin qui se noie, à la végétation de joncs, où l'eau froide me baigne les chevilles, aux ornières profondes. Le bruit de l'eau qui s'échappe en bulles du dessus de ma chaussure,  dois-je juger sa cyclabilité ou sa navigabilité.
 
Un second chemin, une autre ornière où les joncs cèdent aux lentilles.
 
Un  troisième caillouteux devenu  un temps un ruisseau courant sur les pierres d'une eau claire venant d'une lande  couverte de fougères, de canules aux chênes éparses, où règne un hêtre isolé restes d'une ancienne futaie , ce ru quitte plus loin  le chemin en descendant un flanc ensoleillé couvert d'un taillis de bouleaux blancs parsemé de pins sombres, sur un lit de fougères rousses,  flanc coupé par la ravine d'ancien chemin creux descendant le long d'un ancienne carrière.

Le COPS 91 vous adresse cette carte de Voeu
en vous souhaitant une année bien orientée.

Les balades et ballades du Cartografo

Notre cartographe qui oeuvre tout au long de l'année a,non seulement
des dons pour le dessin, les couleurs et les symboles, mais aussi pour
l'écriture. J'en profite pour lui adresser de la part de tout le club un
IMMENSE remrciement.
Il se dévoue pour réaliser les cartes sur lesquelles vous prenez du
plaisir à courir. Et c'est aussi pour cette raison que vous ne le voyez pas
sur les courses tous les dimanches.
Il va vous faire vivre ses sorties VTT pour le repérage en vue du
championnat de France l'an prochain.
A toi Fred :

Samedi 8 décembre
A Pontchartrain,
Le château d'une courtisane
Dans la plaine
La ruine d'une ferme cistercienne,
Aux murs de pierres dressés
Qu'on imaginerait bien dans une lande
Aux Menuls, un autre château
 
Celui du Maréchal de Villars, du marquis de Maupeou
Le podium de Blandine sur la Bi O'castor ! Bravo !
Et son récit :
 
O Castor : samedi, c'était humide et dimanche aussi, enfin dimanche il pleuvait franchement et je suis partie avec mon chapeau de pluie; les casquettes, j'en ai plein, il y en a au bureau pour le footing sous la pluie, il y en a à Lyon pour la Rhon'o sous la pluie et ... plus rien à la maison !
Pareil pour les bonnets : je garde le dernier bonnet pour l'après-course.
Comme toujours, une fois en course, il faut gérer les gouttes et la buée sur les lunettes et le reste n'a plus d'importance, même pas les pieds (on peut dire les jambes, même) dans la boue ...
J'aime bien courir sur le circuit B, car l'O Castor a peu de dénivelé, mais sur la BiOCastor, je visais un podium et je n'avais pas le choix du parcours : circuit C, c'est-à-dire 10 km VTT samedi et 12 km pieds dimanche : pas vraiment équivalent mais bon, on fait avec.
Samedi, promenade de santé, dommage d'avoir crevé à l'avant-dernière balise, je perds quelques minutes de vitesse et de confort pour terminer le parcours, mais ce sera sans conséquences pour le classement.
Dimanche, même carte version "pieds" avec changement d'échelle :  20 000è transformé en 15 000è. J'aime pas le 15 000è et sur un peu plus de 20 balises, je ne suis arrivée à rentrer dans la carte qu'à la 7è balise, après mon n-ième demi-tour pour être allée trop loin : plein de bétises qui me font perdre , allez , 10 mn au total ! Bon enfin, à chaque kilomètre, je me félicite de n'être "que" sur le parcours C, tant les parties "roulantes" sont boueuses et j'arrive après 2 h 09 de course.
Pour avoir participé au pré-balisage de la rhôn'o, il y a une nette différence de cartographie entre l'île-de-France et les Rhônalpins : le hachuré vert chez nous (en cette saison, les ronces sont hautes de 15 cm au max) est blanc de blanc en Beaujolais , puisque reste en blanc, une forêt claire avec 40 cm de branchages au sol.... Je ne vous dis pas la gueule de la forêt dessinée en vert, quant aux hachures, mieux vaut s'abstenir de la traverser !
L'universalité des normes de cartographie me laisse songeuse...