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Ou les tribulations du COPS dans le Jura
Article de Damodile
5 et 6 janvier, première des trois Ski’O de la saison 2013. Pour les résultats, n’étant pas une habituée des listes, je vous renvoie vers le site approprié.
10 COPS participants = record de l’Ile-de-France le dimanche (contre 7 du Go78 et 4 du 77), dont la famille Berthier au complet, qui venait de passer une semaine sur les pistes. Lolo était donc très affûté et ses « nénettes » en pleine forme. Egalement présents Blandine (obligée, Cachou-Cachou étant le traceur de la LD) au terme d’une semaine d’entraînement intensif avec le CSMR (34 inscrits), les Ediar super entraînés (mais un peu fatigués) après 10 jours en Autriche ; les Ammerich étaient donc les moins prêts de la bande des Poulettos.
Samedi - Glisses et dérives préliminaires
Il avait un peu neigé dans la semaine mais, si le blanc était partout samedi au-dessus de Prémanon, le marron-vert prédominait en revanche au-dessus des Rousses : les équipes de l’organisation ont passé beaucoup de temps jusqu’à dimanche matin pour pelleter de la neige sur les parcours du sprint et tous les Vosgiens, Comtois et Rhône-Alpins avaient apporté leurs skis-cailloux.
Dès samedi matin, nous étions sous le soleil des pistes de Lamoura, pour une heure de mise en jambes.
 
A voir très vite derrière





Les photos de Lolo donnent une idée des styles développés par les divers protagonistes, parmi lesquels Joël Poulain, notre coloc venu du Nord et accessoirement médecin élu du comité directeur fédéral. Avec les températures positives, la neige s’annonçait excellente pour les bons skieurs mais beaucoup plus piégeuse pour nous, pauvres gens de la plaine, avec des alternances de soupe, de chantilly et surtout de glace sur les portions ombragées. La fin de séance hors piste confirmait clairement que les arrêts et virages pourraient produire quelques bleus.


Retour au parking : nous rentrons déjeuner avant les choses sérieuses. Sauf que …
Heu … où est la clef de la bagnole (la Klougmobile) ? paumée sur la piste !

Flash-back : alors que j’avais bien fermé la poche de ma veste en partant, je l’ai bêtement rouverte lorsque j’ai quitté ladite (et désormais maudite) veste pour cause de trop chaud, croyant au contraire la fermer et sécuriser ainsi la fameuse clef (vous suivez ?).

Aïe, Aïe, Aïe, Ouille, Ouille, Ouille !!!
Bon, pas de panique, la zone est proche et limitée. Nous courons chercher l’objet, facile à repérer avec sa boule de mousse rouge de la taille d’une balle de golf. Nada ! et l’heure qui passe. Michel emmène Hélène et Lolo à l’hôtel puis remonte nous chercher. Entre temps, bonne nouvelle : un skieur nous affirme que quelqu’un a trouvé la clef et l’a apportée au chalet de péage. Nous sommes presque sauvés.
Sauf que … le gars du chalet nous annonce « Oui, ils m’en ont parlé mais ils l’ont remise sur la piste pour que vous la trouviez ». Pourquoi alors n’y est-elle pas, presque une heure après notre premier passage ? quelqu’un d’autre l’aura probablement ramassée. Nous laissons des numéros de tél aux chalets de péage et un appel radio est lancé sur le domaine. Bon, elle est quelque part et on nous rappellera. Attente …
Longue distance et suspens
De l’avis général, cette LD était vraiment longue et difficile : dénivelée et état de la neige ont logiquement favorisé les orienteurs nés sur les skis et fatigué les autres énormément. De l’avis général aussi, un domaine splendide bien que, sur la fin de l’après-midi le brouillard soit tombé sur les derniers ou ceux qui, comme moi, ont bouclé le parcours en trois fois le temps des premiers (et pm qui plus est). En revanche, on notera avec admiration que les « nanas » de Lolo ont terminé leur parcours, à l’exception de Fabienne, sans faire de pm, elles.
 



Quant à Marco, miné par l’angoisse de la clef perdue, il s’est arrêté à la 3ème balise, ayant déjà passé beaucoup de temps à l’atteindre en raison des éléments évoqués plus haut (note du Marco : et un style technique pas terrible hors piste, il faut bien l’avouer). Lorsque nous rentrons, personne ne l’a appelé et il a passé l’essentiel de l’après-midi à faire le tour des chalets de péage du domaine avec la patronne de l’hôtel (présidente du CDCO 39, quelle coïncidence). On peut affirmer que les gens de la région ont pris notre désarroi au sérieux et se sont mis en quatre pour nous aider. Vers 17h00, il décide d’appeler les gendarmeries alentour, au cas où. Mais non, pour le moment rien à signaler. Marco va craquer. Il échafaude des plans d’emprunt de voiture et d’aller-retour dans la nuit pour récupérer la deuxième clef aux Ulis.
Aïe, Aïe, Aïe, Ouille, Ouille, Ouille ! j’ai vraiment fait une belle c…

Alors qu’il continue de laisser son numéro à droite et à gauche, un appel de la gendarmerie des Rousses : les trouveurs de clef sont identifiés et ils nous l’apportent. Hip Hip Hip Hourra ! mon dieu, mon dieu, ouf, on a eu peur, vive les Jurassiens, etc. J’envoie illico un mail à toute l’équipe : j’en suis d’une tournée générale.
Au cours de cet apéro bien mérité, Blandine nous fait part de ses propres aventures, qui n’ont rien à envier à celles des Klougs. Oyez plutôt : le sort l’a désignée pour passer au contrôle anti-dopage, juste après la ligne d’arrivée. Vous n’hésiterez pas à lui demander une narration de vive voix à l’occasion mais j’en reprends ici les lignes essentielles.
Ainsi donc, Blandine (on se souvient de la sainte au milieu de l’arène et des lions) est conduite dans une pièce où elle attend, attend, attend … au bout d’une demi-heure environ elle s’enquiert de la suite : hé bien mais on attend qu’elle ait envie de faire pipi (75 cl ! y’a une erreur d’unité !) ; de plus, elle doit prouver qu’elle est bien elle-même en fournissant une pièce d’identité que bien sûr, comme 99 % d’entre nous, elle n’a pas dans ses poches (on perd si facilement les choses qu’on leur a confiées …). On lui propose une escorte pour aller les chercher jusqu’à son logement mais elle refuse le principe de laisser voir à quelqu’un où elle range ses papiers, elle part donc les chercher seule. Au retour, on lui signifie que, par défaut de procédure, elle sera considérée « positive » et risque donc, après délibération de la commission ad hoc, l’interdiction pure et simple de pratiquer la CO pendant 2 ans.
Aïe, Aïe, Aïe, Ouille, Ouille, Ouille !!! ça fait peur. On espère vivement une décision moins radicale.

Dimanche : Sprint et petits malins
Dimanche matin, soleil et fraîcheur. Hélène est au bout de ses forces et renonce à l’épreuve. Marco est mi-figue mi-raisin mais se résoud à prendre le départ.
En effet, et comme prévisible, la neige est dure. Nous contemplons avec une appréhension plus ou moins marquée le raidillon qu’il faudra grimper devant tout le monde jusqu’à la balise départ. Le ridicule ne tue pas, néanmoins les Poulettos sont fiers et susceptibles et ne veulent pas laisser aux populations une image par trop lamentable. Finalement, cette montée est moins exigeante que nous le pensions.
 
Un quart d’heure pour les premiers (ça fait cher la minute de déplacement). Un peu plus pour nous : on profite et puis – en ce qui me concerne – il faut compter les temps de relevage après chutes …
Marco a fait une bonne moitié du parcours à pied, skis à l’épaule, ce qui est beaucoup moins que Vincent Coupat qui a fait le meilleur temps … en baskets, skis et chaussures dans le sac à dos, ce qui lui vaudra quand même la disqualification.

 
Et voilà ! ce premier we de l’année n’aura pas généré l’ennui (plutôt des ennuis).
Souhaitons que les 51 suivants nous fassent vivre une année 2013 palpitante et toujours amicale et enthousiaste.

Damodile