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Les trois jours du Jura 2012 - Pentecôte

En ce week-end de Pentecôte, nous avions coutume de courir le raid O’Biwvak depuis quelques années maintenant. Il avait lieu cette année au lac des Sapins, endroit que je connais bien pour avoir été dans la Tri Sapin Family, le club qui organisait le TRI SAPIN.

Une ambiance familiale qui n’empêchait pas des organisations bien huilées, puisque l’épreuve avait été deux années consécutives le cadre du championnat de France de triathlon longue distance. Faut dire que le coin s’y prête et ce n’est pas les membres de la ligue Rhône Alpes de C.O qui me contrediront, puisqu’ils ont organisé cet hiver à quelques kilomètres, la Rhône orientation.

Bon revenons à nos moutons (ou aux loups et aux souris ?).

 

Changement de cadre et retour sur des lieux que nous connaissons bien aussi : Morbier (lieu du championnat de France de ski’O cet hiver) et aussi Morez.

 

Au programme de ces trois jours deux moyenne distance sous la responsabilité du club O’Jura et un relais sous une tutelle hélvétique. Les suisses vont d’ailleurs être très présents durant ce week-end, puisque cette épreuve comptait aussi dans leur classement. Etonnement quand même de voir des suisses venir organiser une course en France. Mais on m’a expliqué que c’était dans le cadre d’échanges et de bonne entente avec le club du O’Jura ! Ah ! C’est donc la première fois où le COPS 91 allait s’aligner sur un relais.

En présence pour ce déplacement, une majorité féminine (Blandine, Hélène, Lindsey et Damodile) et deux gars (Kloug et Michel).
Samedi beau temps au départ et un petit orage pour finir.

Chacun d’entre nous était plutôt satisfait de sa course.Les résultats :
H40 27/37.    EDIAR Michel               1971 FRA     COPS 91     56:15
H55 21/27.    AMMERICH Marc        1957 FRA     COPS 91     58:38
D35  8/17.     EDIAR Helene               1975 FRA     COPS 91  1:03:49
D45 21/30.    PIERSON Blandine       1965 FRA     COPS 91  1:11:28
D55 10/17.    HERVE-JOUSSE Odile  1955 FRA     COPS 91     57:39

(Damodile 1ère française)

Tout le monde sauf Lindsey !
D21L       MASSARI Lindsey 1982 FRA COPS 91 abandon

Le moyenne distance allait malheureusement être fatale à notre amie (élite depuis Oléron et son fameux circuit). A la dixième balise elle eu la mauvaise surprise de mettre le pied dans un trou caché par des feuilles et de la mousse. Bilan : une entorse heureusement pas trop grave.


Le passage à l’hôpital avait un peu désorganisé le reste de l’équipe et nous devions alors repenser le reste du relais.

Je me dois quand même d’évoquer les écrits, les explications données sur place et la réalité du déroulement de ce relais.

Il y allait avoir deux relais de nuit (11 km et 6,km) puis cinq relais de jour. Trois relais d’environ 7 km de difficulté variable un relais plus court de 5 km environ assez facile et un relais long de 11 km. Avant d’engager le relais de nuit petite sieste pour les coureurs.

Michel assurait le premier relais de nuit et moi le second. Nous devions en principe avoir ensuite : Blandine le relais 3 (7 km), Damodile le relais 4 (7km), Lindsey le relais 5, Michel le relais 6 et Hélène le relais 7.


Le départ avait lieu à 21h21 (c’est ça la précision suisse !). Puis un départ en masse était prévu à 23 h 23 pour les concurrents n’ayant pas été relayés. Jusque là tout allait bien. Le lendemain les départs devaient avoir lieu à 7 h 07 (toujours la précision !) plus les temps de parcours.

Sauf que ça n’était pas ce qui était écrit dans les consignes de course, ni ce qui s’est passé dans la réalité. Mais il paraît que j’aurai dû mieux me renseigner et que ça fait des années que c’est comme cela. Ca incite à venir une première fois (xème degré).

 Michel terminait le circuit long en 2 h 55 et je bouclais le dernier nocturne en 1 h 46. Je ne vous parle pas du temps des premiers… On avait l’impression de voir des avions.
Donc nous avons pensé que notre équipe devait démarrer à 11h45 environ (pas précis hein !) : 7h07 plus 4h40. Et bien pas du tout ! Une subtilité avait dû nous échapper (encore une) car les dernières équipes devaient toutes partir à 10 h 37, soit 3 h 30 plus les fameux 7 h 07, soit plus que 90 minutes après la première équipe ayant entamé le relais du matin, chose également écrite. Mais nous sommes sûrement très « bêtes » (souris, loups, ânes peut-être aussi) pour ne rien avoir compris ! Blandine eu la bonne idée de partir un peu plus tôt sur le lieu de course, et voyait que nous devions déjà être en course. Notre équipe entamait la suite des opérations avec 15 minutes de retard sur tout le monde. Remarquez, on s’en fichait un peu car pour nous l’important c’était de s’amuser.

Autre subtilité suisse : les relayeurs faisant pm ne disqualifiaient pas l’équipe ! On leur affectait (en principe) le plus mauvais temps ; heureusement qu'il y en a (des plus mauvais temps) comme nous. Je n’ai pas vérifié la véracité de la chose ; mais le doute m’habite !

Blandine bouclait son circuit en 1 h54 (moins 15 minutes).



Damodile prenait la suite. Par contre Michel ne se sentait plus de jambes. Nous avons donc changé l’ordre des relais. Michel prendrait le 5 facile, Hélène prendrait le 6 et je prendrais le 7 long.

Damodile passait le relais à Michel vers 14 h 25 (relais en 1 h 50) juste avant le départ en masse de tous les autres relayeurs à 14 h 30. Là aussi une histoire d’un départ 90 minutes après l’arrivée de la première équipe (5 h 11 au total) n’a pas été appliqué. Bon ! Pas grave !


Michel remontait l’équipe dans le classement et nous étions à la lutte avec l’équipe COBS 2 (club d’orientation des boucles de la Seine) pour savoir qui allait hériter de la dernière place.
Hélène et moi sommes partis avec la foule des heureux restants.
Elle finissait son circuit en 1 h 21.

Lors de mon parcours je retrouvais Laurent Lemaître (de cette équipe COBS) entre la balise6 et la balise 7. Il faisait un 180°. Après l’avoir remis dans l’axe nous avons décidé de faire cause commune en vérifiant bien nos postes.Nous sommes arrivés bon derniers en 2 h 40 ! Je ne pensais pas faire aussi bien après mes deux courses du samedi la moyenne et la nocturne.

Bilan : COPS 91 termine son premier relais sans pm en 10h30 (le double des premiers) et avant dernier. Même sans les 15 minutes perdues nous aurions été classés à cette place. Pas de regrets.

Blandine et Lindsey nous quittaient en milieu d’après-midi et nous nous retrouvions 4 pour une petite soirée au Montagnon à Chapelle des bois, notre lieu de résidence à 15 minutes du départ.

Lundi troisième volet avec une nouvelle moyenne distance.
Autant tout le monde était relativement satisfait de sa course du samedi, autant là ce fût la soupe à la grimace (pour trois COPS au moins).

Fatigue ? Déconcentration ?

Les résultats pour comprendre

H40 39/39.    EDIAR Michel               1971 FRA     COPS 91     1:10:05
H55 18/31.    AMMERICH Marc        1957 FRA     COPS 91     1:04:10
D35  17/21    EDIAR Helene               1975 FRA     COPS 91     1:27:36
D55 pm.        HERVE-JOUSSE Odile  1955 FRA     COPS 91

Odile est d’ailleurs sûre d’être passé au poste en question.Et pour une fois elle avait battu son « pire cauchemar » (alias Roland Dieudonné). En général Roland fait un meilleur temps (deux ou trois minutes) et ça énerve Damodile (tout ça dans la bonne humeur bien entendu).

Donc le COPS 91 va maintenant entamer une série de relais lors des prochaines compétitions. Nous allons voir si nous pouvons faire mieux.

KLOUG