Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
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Les actus du COPS91
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Ce week-end les cyclistes du COPS91 étaient de sortie pour les championnats de France de Relais à Orléans le samedi, et championnat de France de VTT'O Moyenne Distance à Montargis le lendemain. Hélène, Michel et Hugo sont allés défendre les couleurs du club dans le Loiret. Récit par notre reporter envoyé spécial, avec son nouveau vélo : Hugo
Ce samedi, direction Ingré, juste à côté d'Orléans pour la première course en relais de ce week-end.
Je suis associé à Michel pour l'équipe COPS, tandis qu'Hélène a constitué une équipe avec Gisèle du club Balise 25.
Michel et moi sommes sur le parcours H21, c'est-à-dire 18,5 km et 27 postes, tandis qu'Hélène et Gisèle sont sur un plus petit parcours (circuit Open Orange) avec 11 km et 19 postes à valider.
Les premiers équipiers partent en mass start, c'est donc Hélène et moi qui nous y collons. Le départ se déroule plutôt mal pour moi, j'ai beaucoup de mal à plier la carte A3 pour qu'elle rentre sur le porte-carte sans cacher de poste. Je pars donc dans les derniers.
Le parcours est une succession de passages dans des labyrinthes très techniques en orientation et des petites parcelles de bois à contourner. Après avoir réussi à prendre le départ, je fais un course correcte, je m'aide beaucoup d'un petit paquet de coureurs qui roulent avec moi. Je donne le relais à Michel à la 7e place après 1h01'36”. Hélène fait une très bonne course sur son parcours en 50'39”.
Michel et Gisèle s'élancent donc sur leur parcours. Il faut rester très concentré pour bien lire les détails de la carte avec l'enchaînement des labyrinthes et des nombreuses intersections. Michel a failli se tromper de chemin et pointer la mauvaise balise, mais heureusement il s'en rend compte rapidement et fait un détour pour aller pointer la bonne balise. Il finit son parcours en 1h16'10”. Gisèle termine sa course tranquillement en 1h56'37”.
Finalement Michel et moi finissons à la 11e place sur 13 équipes en 2h17'46”; Hélène et Gisèle en 7e position sur 13 en 2h47'16”.
Le lendemain, direction Montargis pour le championnat de France de Moyenne Distance.
Cette fois, c'est chacun pour soi avec son vélo et sa carte. Je m'élance en premier pour un parcours de 21,6 km et 28 postes, Michel part quelques minutes après pour 12,6 km et 23 balises. Hélène partira beaucoup plus tard dans la matinée pour un circuit de 7,7 km et 16 balises.
Dès le départ, la première surprise c'est l'échelle de la carte : 1/15000°. C'est très petit pour voir les détails de la carte, surtout en roulant. Les arrêts pour déchiffrer le parcours optimal. Ma première erreur arrive rapidement, après la 1e balise: le trait passe près de la balise 9, ce qui fait que je me dirige vers la mauvaise balise. Je m'en rends compte juste avant d'arriver sur la balise et dois faire un détour pour repartir plus loin, vers ma balise 2… que je ne trouve pas dans le single où elle devrait être. Demi-tour pour refaire le single à l'envers où je trouve enfin ma balise, au bout de 10'. Je suis déjà hors course pour un bon chrono.
Mais c'était sans compter sur les pièges du traceur qui a mis deux balises sur le même chemin. Je pointe la première balise que je vois, puis je fais demi-tour pour poursuivre mon parcours. Évidemment ce n'est pas la bonne, et je ne m'en rendrai compte qu'à la fin de la course… Je ne peux même plus incriminer le vélo, il va falloir trouver une nouvelle excuse !
La suite et fin de la course est à nouveau un succession de petits singles et grosses parcelles de forêt où les plus forts physiquement peuvent envoyer les watts. La dernière balise est juste à l'extérieur du vélodrome de Montargis, où le couloir d'arrivée nous invite à entrer par l'accès des artistes et faire un tour dans le vélodrome avant de franchir la ligne d'arrivée.
Michel fait une course très propre, même si il regrettait que certains singles se fassent souvent en aller-retour, c'est-à-dire que les cyclistes qui repartent de la balise doivent croiser les coureurs qui y arrivent dans des petits singles étroits. Il finit sa course en 1h20'08”. Finalement, c'est Hélène qui réalise la meilleure performance des COPSiens, avec une très belle course en moins de 48' et un petit podium à la clé avec la sixième place sur 20 concurrentes ! Bravo Hélène !
Des superbes courses dans des terrains très jolis et très propices à la COVTT, avec des parties très techniques en terme d'orientation. Merci aux organisateurs, nos amis de l'ASCO Orléans, pour ces deux jours dans le Loiret. Sauf au traceur.
Hugo
Résultats du relais du samedi :
Classement | Copsien(ne) | Temps | Circuit |
7/10 | Hélène EDIAR & Gisèle (de Balise 25) | 2:47:16 | Open jaune |
11/13 | Hugo JAEGLER & Michel EDIAR | 2:17:46 | H18+ |
Résultats de la Moyenne Distance du dimanche :
Classement | Copsien(ne) | Temps | Catégorie |
6/19 | Hélène EDIAR | 47:50 | D40+ |
Hugo JAEGLER | PM | H21+ |
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Retrouvez-nous ce samedi 7 septembre de 13h30 à 18h au gymnase des Favreuses, au forum des associations de la ville de Saclay !
Nous vous présenterons notre club et nos activités.
Nous répondrons à toutes vos questions, ainsi qu'à celles de vos enfants, qui sont les bienvenus bien sûr !
Plus de détails sur le rendez-vous sur le site de la mairie de Saclay.
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Vendredi 30 août : Enfin le jour J pour la fête du COPS91, après le report de juin pour cause de canicule.
Parcours dans Saclay jusqu'au bout du jour pour les jeunes et les adultes, puis barbecue jusqu'au bout de la nuit pour les gourmands. L'occasion de raconter ses vacances et de fixer les prochains rdv découverte/entraînements/compétitions/formations.
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Hélène et Michel étaient présents aux championnats du monde 2019, dans le sud-est de la Norvège. Hélène nous raconte sa deuxième course norvégienne :
2ème course en Norvège : Longue Distance à Mørk
C'est par une pluie battante que nous devons prendre le départ. Nous n'aurons au moins pas de question à nous poser au moment de traverser les marais.
Analyse de la course LD :
Départ-1: Je dérive un peu dès mon 1er poste et je me recale à la falaise (sous la boucle nord à l'ouest du poste 1), mais en repart en faisant un 180°.
2-3: je décide la sécurité en prenant le chemin, mais je rentre trop dans la forêt. Toutefois, je passe par des points d'appui, mouvements de terrains, visibles. Je prends plaisir à naviguer même si la vitesse de progression est lente.
3-4: j'engage la traversée de la rivière trop tôt, m'obligeant à désescalader la falaise, puis à faire une traversée horizontale avant de trouver un passage pour franchir la rivière.
6-7: au regard de la trace gps, j'aurais pu finalement couper entre les 2 zones dégagées. A l'approche du poste, je suis malheureusement remontée sur le plateau trop tôt ce qui me vaut de tatonner jusqu'au poste.
8-9: moment de déconcentration, je ne vois pas le passage obligatoire sur la carte...
11-12: une petite dérive donnant la visite aux postes voisins.
L'arrivée est la bienvenue. Finalement on était à l'abri du vent dans la forêt. Avec cette pluie en continue, et trempée comme je suis, il fait vite frais dès que l'on s'arrête.
La forêt était belle, moelleuse avec mousse, myrtilles. L'orientation dans le "microrelief" restait difficile mais très intéressante avec les petits monticules dans lesquels la vigilance permet d'éviter l'entorse de la cheville si vite arrivée.
Bravo à nos champions qui courrent à des vitesses folles sur ces terrains sans se blesser!
Résultats de la Longue Distance
Classement | Copsien(ne) | Temps | Catégorie |
27/28 | Hélène EDIAR | 1:59:44 | D40 |
57/67 | Michel EDIAR | 1:54:36 | H45 |
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Hélène et Michel sont présents cette semaine aux championnats du monde 2019, dans le sud-est de la Norvège. Hélène nous raconte sa première course norvégienne :
Une 1ère course en Norvège : Moyenne Distance à Mørk
Comme toute 1ère course sur un terrain inconnu, il faut s'imprégner la cartographie locale et oublier la cartographie française ; cela peut prendre du temps. Puis, lorsque l'on est subjugué par la beauté du paysage, on peut vite se laisser hypnotiser. Si bien que le résultat sportif n'est pas une fin en soi.
Analyse de la course MD :
Départ-1 : heureusement que la zone dégagée est significative, elle m'a permis de me relocaliser rapidement.
2-3 : merci au ruisseau pour m'apercevoir de ma dérive.
4-5 :
5-6 : ma traversée dans le marais pour aller de la 4 à la 5 m'a tellement impressionnée que je suis allée à la 6 de visu en me calant à la petite colline dans le marais mais…sans regarder la carte, le saut par-dessus le ruisseau ne me gêne pas et l'absence du sentier et le bain de pieds en partant ne m'interpellent pas, ainsi que le numéro de poste 159 au lieu de 158. Tout cela pour découvrir au vidage de l'Emit (nom de la puce des nordiques) : PM !
Le pire dans tout cela, si on en croit la trace GPS, je suis passée au poste 6 (158), mais je n'ai rien vu ( ou je ne m'en souviens pas !), pourtant j'ai tendance à regarder tous les numéros devant lesquels je passe .
6-7 : après une grosse zone dégagée vers le ciel, je rentre dans la forêt pensant être à la tâche jaune sous le 7, et bien raté, je comprends vite lors de mon 2ème « sommet » que je suis beaucoup trop proche de l'étang-marais. Malgré une prise d'azimut à la sortie du marais, j'ai continué la découverte des terrains scandinaves.
7-8 : alors que j'étais plutôt contente ce long inter-poste, je ne sais pas quelle mouche m'a piqué pour longer le ruisseau, (peut-être avais-je chaud aux pieds ?)
9-10 : le pompon rose, arrivée à 100m du poste 10, je vois une voiture passer, puis j'arrive sur une route, j'hallucine et je re-rentre dans la forêt. Après un long moment d'errance dans cet agréable environnement, je comprends que le trait noir épais est en fait la route.
Bref, il faudra retenir :
- une forêt très agréable, sol moelleux avec mousse, bruyère, myrtilles formant des petits monticules entre lesquelles les chevilles se musclent et rendant difficile le maintien du cap.
- une carte très peu détaillée, ce qui fait perdre ses habitudes de navigation.
- des traversées de marais rafraîchissant les pieds
J'essaierai de me concentrer un peu plus la prochaine fois…
Résultats de la Moyenne Distance
Classement | Copsien(ne) | Temps | Catégorie |
39/41 | Michel EDIAR | 1:33:45 | H45 |
Hélène EDIAR | PM | D40 |
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Dernier jour de cette semaine O’France avec la tant redoutée Longue Distance à Risoul. Les organismes sont usés après ces quatre épreuves, mais fort heureusement, pas de grosse blessure pour nos COPSiens délocalisés dans les Hautes-Alpes. La journée a été longue, comme nous l’explique notre reporter sur place : Hugo.
Clap de fin pour cette superbe semaine O’France avec la cinquième épreuve : la seconde longue distance. Cette fois pas de pierrier, ni de marmotte, mais des pelouses à orchidées et des forêts à tétra lyre. Il fait à nouveau magnifique ce matin lorsque nous arrivons à l’aréna sur le « front de neige » de Risoul. Cependant, nous n’avons pas le temps de traîner, le départ est à 1,7 km de marche, le télésiège est réservé pour les départs d’autres catégories. La particularité du jour est le départ en chasse : les concurrents s’élancent avec le retard qu’ils ont avec leur prédécesseur au classement général. Le premier qui franchit la ligne d’arrivé gagne le classement des temps cumulés de toutes les épreuves. Cependant, seuls ceux qui sont en moins de 30’ du premier sont concernés par ce type de départ. Autant dire qu’avec nos 2h08’01 de retard pour Nico et 52’31 de retard pour moi, nous ne sommes pas concernés. Le reste des coureurs s’élancent alors dans l’ordre du classement toutes les 30’. Beaucoup de monde sont donc lâchés en même temps dans la forêt et ça grouille de partout dans les reliefs. Nos parcours sont à nouveau très similaires et exploitent aujourd’hui le flanc de la montagne vers l’ouest de la station de Risoul. Nous commencions d’abord par un long interposte qui nous amenait a l’extrémité ouest de la carte puis un second vers le nord de la carte, la partie la plus basse. Là nous avons été renvoyés vers l’ouest par un crochet plus ou moins important (plutôt plus pour moi, plutôt moins pour Nico). Nous enchaînions par une série de balises qui nous faisaient remonter vers le départ pour revenir vers le haut des pistes de la station de Risoul. Enfin la descente entre les pistes et les télésièges se faisant à toute allure pour enfin rejoindre la ligne d’arrivée.
Je m’élance donc pour 8,5 km, 290 m de dénivelé et 15 postes à pointer. Dès la première balise je retombe dans mes travers d’approximations dans une forêt truffée de ruisseaux et fossés plus ou moins mouillés. Je trouve ma balise et m’élance pour mon premier long interposte en longeant le relief, traversant des vallons et des rivières, des barbelés pour finalement arriver à l’approche de mon poste : une clairière dans une forêt très éparse… Je tombe dessus un peu par hasard et j’attaque alors mon deuxième très long interposte. Là pour ne pas prendre de risque à flanc de montagne, je décide de descendre tout en bas jusqu’au chemin puis de remonter légèrement à l’approche de la balise. La descente est très pentue et il faut faire extrêmement attention. D’autant que les chaussettes mouillées commencent à frotter la plante des pieds et je sens les ampoules pointer le bout de leur nez. Deux balises plus tard, je retourne vers l’ouest en prenant le chemin qui passe à mi-hauteur du relief puis j’entame la longue remontée pour passer près du départ. Juste à côté du départ, des zones interdites sont rubalisées avec des panneaux « zone à tétras ». Dommage, je n’ai pas eu l’occasion d’en voir au moment où je passais par là. Retour vers Risoul par le haut des pistes. Là je lis mal les courbes de relief et je descends beaucoup plus que j’aurais dû. Lorsque je m’en rends compte, je perds énormément de temps à remonter les pistes pour pointer ma balise. Vient finalement le moment de la redescente vers la station de Risoul et l’arrivée. Je fini en 1h42’06 à la 24e place. Au classement cumulé des 5 épreuves, j’intègre le top 20 avec une superbe 19e place sur 52 (temps cumulé 5h19’51 et 1h14’18 de retard sur le premier) !
Concernant la course de Nico… Elle était longue. Très longue. Surtout le début. Après une première balise correcte, le premier long interposte entre la 1 et la 2 se termine trop bas à la 3. De la 3 il remonte chercher la 2 et redescend sur ses pas pour pointer la 3. Là il décide comme moi de descendre tout le relief pour prendre le chemin pour le second long interposte. Seulement il loupe le chemin et sort de la carte. Il jardine donc longtemps perdu dans des ravines non cartographiées jusqu’à trouver un autre concurrent qui lui confirme qu’ils sont hors carte et qu’il faut remonter pour rattraper le chemin.
Son trajet hors carte durera 37' ! Revenu sur le chemin, Nico se dirige donc enfin vers sa balise 4. C’était sans compter sur les intersections de chemins qui ne se voyent pas… Il se retrouve donc à la balise 5. De là, il part vers la 6 mas se rend compte un peu tard qu'il a oublié la 4, qu'il trouve enfin, puis doit retourner à la 5. Épuisé, il fallait maintenant remonter au départ puis revenir sur le haut de Risoul. La descente vers la station se fait relativement sans problème, même si les capacités physiques sont bien entamées. Il termine enfin en 2h36’11 à la 74e place. Au classement général, il se classe 54e sur 79 (7h37’45 en temps de course cumulés 3h41’38 de retard sur le premier). Surtout, à l’arrivée, Nico découvre l’étendue de ses ampoules qui ont la même superficie que la place disponible sur ses talons.
Cette journée clôt à merveille cette semaine de compétition dans les Hautes-Alpes, organisée de mains de maître par la ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur et les clubs de la régions. Nous découvrions les terrains de haute montagne, nous n’avons pas été déçus par les superbes cartes, la diversité des terrains explorés (une citadelle, des pelouses à marmotte, des forêts à tétras) et les magnifiques tracés proposés. Un grand bravo ! aux organisateurs et merci d’avoir pris soin de la catégorie H21A en raccourcissant le parcours de la longue distance de mercredi. Maintenant nous n’avons plus peur des courses en haute montagne. Si vous voulez découvrir l'ambiance de ces 5 jours de compétitions, venez faire un tour sur notre page instagram.
Résultats du jour 5 (Longue Distance) :
Classement | Copsien | Temps | Catégorie |
24/52 | Hugo JAEGLER | 1:42:06 | M21A |
75/79 | Nicolas CONSTANT | 2:36:11 | H40 |
Classement général après 5 courses :
Classement | Copsien | Temps total | Catégorie |
19/52 | Hugo JAEGLER | 5:19:51 | M21A |
54/79 | Nicolas CONSTANT | 7:37:45 | H40 |
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