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Deuxième journée de cette semaine O’France, ce lundi 19 juillet, avec un programme chargé : la longue distance !

Toujours aux Crozets, les organisateurs ont réussi la prouesse de garder la même aréna sur les 5 étapes. Après les déboirs d’hier, nous appréhendions cette longue distance et nous n’avons pas été déçus, avec une course exigeante mentalement et physiquement, surtout avec le mercure qui grimpait au fur et à mesure de la journée. Récit par nos envoyés sur place : Hugo et Nico.


La course du jour se déroulait sur la carte située au nord de celle de la veille, très semblable, elle présentait un peu plus de chemins, mais toujours des falaises et des mouvements de terrain parallèles entre eux.

La course promettait d’être longue ! Effectivement, j’avais deux fois plus de distance que la moyenne distance de la veille (9,3 km) pour autant de dénivelé (370 m) et autant de balises (21). La course a démarré pour moi par cinq balises côte à côte, enchaînées sans trop de problème, pour une mise en jambe en douceur, comme quand on se mouille la nuque avant de se jeter dans l’eau d’un long interposte 5-6 qui traversait la carte de part et d’autre. Commence donc la partie "trail" avec mon choix d’itinéraire de 2430 m parcourus entre ces deux postes. Arrivé au nord de la carte par quelques balises, s'ensuit un nouveau long interposte 9-10 de presque 2000 m encore, en passant par des champs. Rebelote sur l’interposte 11-12 où je fais ma première grosse erreur : je me trompe de croisement pour faire mon saut entre deux gros chemins ce qui fait qu’au lieu d’arriver sur le deuxième, je tombe sur le premier. Je mets quelques dizaines de mètres à m’en rendre compte et à demander mon chemin. Je dois donc improviser un plan B pour retourner à ma balise et cours finalement 1625 m entre ces deux postes.


Détail de l’interposte 11-12, en rouge, ce que je prévoyais de faire.

Pas de problème sur les balises suivantes… jusqu’à l’interposte 14-15, avec une portion de plus de 1600 m. Au poste 15, plusieurs personnes cherchent déjà la toile qui n’est pas facile à trouver dans un entrelacs de ronces et un sol karstique qui se dérobe sous les picots. Heureusement une personne finit par la trouver et débloque la situation de tout le monde. A ce moment de la course, j’arrive au bout de ma gourde et je commence à être bien cuit physiquement. Cela se voit sur les allures de course qui commencent doucement à diminuer et il me reste encore cinq balises ! Dont un dernier long interposte 16-17. Je décide de prendre la route, ce qui est un peu plus long, mais moins risqué… sauf qu’à nouveau je me trompe de carrefour et bifurque plus loin que ce que je voulais faire. Je m’engage dans un plan B, mais je me rends compte au bout d’un moment que rien ne correspond à mon itinéraire. Après avoir demandé mon chemin, je me rends compte que j’étais parti de la bonne intersection de mon plan A, mais que je m’étais éloigné de la balise car je pensais devoir suivre mon plan B.

 

Bref, j’arrive à ma balise 17, je suis exténué et je dois encore faire 2 balises à flan (horrible pour les appuis) puis contourner un lac éphémère que les organisateurs avaient hachuré en zone interdite. Pas de repos sur la fin de la course où de nombreuses erreurs étaient encore possibles. Je m’accroche pour la dernière balise et la montée vers l’arrivée. Je termine en 1h34’44” à la 57e place sur 95. On remarque que je fais globalement le double de temps qu’hier, mais sensiblement la même place. Tout le monde a donc galéré aujourd’hui, sauf le premier qui met… moitié moins de temps que moi. On notera aussi que si j’ai demandé mon chemin par deux fois, j’ai rarement vu une course avec autant de monde de perdu, j’ai dû recaler au moins 5 ou 6 personnes (et pas que des enfants). Place à la journée de repos pour demain et à mercredi pour une nouvelle moyenne distance.

 


carte globale avec la trace

Hugo

 

Je voulais faire moins de 2h30 mais la difficulté et la chaleur en ont voulu autrement. 

Contrairement à Hugo et ses 5 longs interpostes, je n'ai eu que 3 longs interpostes à gérer. (Les longs interpostes sont le "sel" de la longue distance, car il faut décider d'un cheminement de plusieurs kilomètres en  quelques secondes, puis éxécuter l'itinéraire pendant de looongues minutes).

De nombreux chemins étaient dispos pour s'approcher de la prochaine balise et pour se recaler, ce qui a rendu la planification et l'éxécution de ces longs interpostes très intéréssants et peu stressants, car il y avait toujours un plan B comme le dit Hugo.

 Après un interposte 4-3-4 (en cherchant la 3 j'ai été trop loin, j'ai trouvé la 4 d'abord), mon premier long interposte 4-5 ne proposait pas beaucoup de choix différents (enfin pour mon niveau !) Mon but était de quitter la 4 pour retrouver un chemin le plus tôt possible, puis de rejoindre la piste goudronnée avant le poste secours.

 

Après ce long interposte, pas de problème pour trouver la 6.
Par contre, mauvaise sortie de poste pour aller à la 7, je pars vers l'ouest de la carte ayant du mal à me recaler. J'arrive au bord de l'immense falaise avec vue imprenable sur la région. Sortie de carte interdite, sinon game over !
Quant à la 8, ce gros détour est je pense dû au fait que j'ai raté ma recherche de point d'attaque. Je cherchais où sortir de ce beau sentier bien roulant afin de piquer au sud vers la 8, mais je suis arrivé d'un coup sur la route ! Heureusement, un peu plus loin, un sentier menait de la route à la 8, alors j'ai opté pour ce détour, plutôt que de faire demi-tour et rechercher à nouveau un point d'attaque sur le sentier précédent.

 

L'interposte 8-9 était super intéréssant car plusieurs choix (enfin pour mon niveau !).
- Un itinéraire par le sud que je n'ai pas pris, car la méthode d'établir son itinéraire en partant de la fin ne le rendait pas évident.
- Un itinéaire au nord 100% chemin qui faisait remonter très haut vers la zone hachurée. 
- Et un itinéraire plus audacieux qui demandait une coupe à travers forêt, avec + de dénivelé, en suivant un murêt sur quelques centaines de mètres.

 

A partir de la 11 jusqu'à la 15 c'est une fin de course laborieuse : normal après 2h30 d'effort la lucidité manque !

Nico

 


Heureux d'en avoir fini !

 

Résultats de la longue distance du jour 2

Classement Copsiens  Temps  Catégorie 
57/96 Hugo JAEGLER  2:34:44  H21
66/76 Nicolas CONSTANT 2:42:50 H40

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur